Alain Ekissi, élu à Azaguié en Côte-d’Ivoire: «Je suis Lider et je siégerai à l’Assemblée comme député LIDER»

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LIDER News | 28 décembre 2016

Son nom restera gravé en lettres de platine dans les annales de LIDER : Alain Ekissi est le premier député de la jeune histoire de Liberté et Démocratie pour la République. Les mails et messages de félicitations affluent de la part des militants et sympathisants, dont il est indubitablement la star. Chacun veut lui exprimer sa fierté, ses remerciements pour avoir réussi à réaliser cet exploit : à peine 5 ans après sa création, LIDER rejoint, avec lui, les rangs de l’opposition parlementaire en Côte d’Ivoire.

Depuis 2013, en tant qu’adjoint au maire d’Azaguié, Alain a eu l’occasion de s’imprégner des réalités de sa localité. Il a donc battu campagne sur les thèmes centraux de LIDER, notamment le foncier, la retraite, la bonne gouvernance. Avec Alain entre dans l’hémicycle un opposant farouche au braquage des terres par l’Etat de Côte d’Ivoire, tel que pratiqué depuis l’indépendance et dorénavant inscrit dans l’article 12 de sa constitution par le président de la République, Alassane Dramane Ouattara.

«Les populations rurales doivent pouvoir retrouver la propriété de leurs terres, aussi bien celle du sol que du sous-sol. Nos parents possédaient les terres bien avant l’arrivée du colon, bien avant la naissance de l’Etat de Côte d’Ivoire en 1960. Il faut une nouvelle loi du foncier qui permette aux juges de trancher les litiges, qui représentent près de 70% des dossiers passant devant les tribunaux. Une nouvelle loi qui impose à l’Etat de faire le cadastrage de l’intégralité du territoire national et de distribuer, à ses frais, les titres fonciers aux paysans. La terre doit enfin devenir le moteur de la prospérité, non pas des gouvernants et animateur de l’Etat, mais des populations», déclare-t-il.

Alain Ekissi est né à Port-Bouët, en avril 1970. Cet homme d’affaire de 46 ans étudiera avec attention le budget soumis à l’attention des députés par le gouvernement. Il interrogera le ministre du budget sur le train de vie de l’Etat et l’à-propos de la dette. En 2017, le traitement des fonctionnaires et agents de l’Etat représente 125,6 milliards de francs cfa par mois, et le gouvernement dépensera chaque mois 7,5 milliards de francs cfa pour ses abonnements eau, électricité, téléphone. Est-ce judicieux pour un pays pauvre très endetté ? Quatre ans à peine après l’allègement de son ardoise, qui avait été ramenée à 6.176,46 milliards de fcfa en 2012, notre pays est de nouveau endetté à hauteur de 8.238,9 milliards de fcfa. Est-ce adéquat et l’usage de cette dette est-il pertinent ?

«Le député que je suis dorénavant sera actif en commission et en tant que rapporteur auprès de ceux que je représente, productif dans l’évaluation et le contrôle. A l’image de mon parti LIDER, je serai une force de proposition, et j’espère être convaincant dans la défense de mes amendements, dans l’intérêt des populations.»

Alain entend également rester au contact de ses électeurs et dynamiser le développement d’Azaguié, non pas en promettant la résolution des préoccupations particulières qui pourront lui être soumises, même si cela est parfois nécessaire, mais en se faisant l’avocat de la population de la circonscription, en remontant au niveau national les problèmes qui s’y posent, et en servant d’intermédiaire entre les habitants et les collectivités locales, départementales ou régionales.

Militant de longue date, Alain Ekissi a été nommé Délégué national LIDER à l’implantation en charge de la zone 2 (Agnéby Tiassa) en janvier 2016. Grace à son travail et à celui de ses équipes sur le terrain, il a réussi, lors du scrutin législatif du 18 décembre, à arracher la circonscription au Rhdp, avec près de 10 % d’avance sur son adversaire le plus proche. « Je suis Lider et je suis fier des propositions et de l’idéologie que LIDER inculque à ses militants et je veux les soumettre au peuple en tant que député LIDER à l’Assemblée nationale.»

Alain, self-made man qui, à force d’abnégation et de volonté a réussi à grimper les échelons de conducteur de travaux jusqu’au poste de directeur technique avant de devenir propriétaire de son entreprise de travaux publics et conseiller technique d’une multinationale, a les deux pieds ancrés dans les réalités quotidiennes des Ivoiriens : «J’ai beaucoup à apprendre, mais aussi à donner, vu le parcours que j’ai. Je n’ai pas pu faire les hautes études auxquelles j’aspirais à cause du manque de moyens financiers de mes parents. Mais j’ai compris très tôt que le savoir se trouvait dans la lecture et je m’y suis mis à fond, pour en sortir agent de maîtrise dans plusieurs domaines. J’ai décidé de faire de la politique comme métier. J’ai commencé comme président de jeunes dans les quartiers, pour être président de la jeunesse communale, conseiller municipal, 1er maire adjoint et aujourd’hui député… Qui sait quelle sera la suite ? Dieu trace le chemin. Osons !»

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