Côte d’Ivoire – A Yamoussoukro des populations s’impatientent de la mise en circulation des autobus

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Par Alain Tra BI

La mise en circulation d’autobus annoncée il y a cinq ans à Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne, facilitera le déplacement dans la ville à l’instar d’Abidjan, la capitale économique, seule ville du pays à disposer de ce moyen de transport, selon des habitants.

“Je me demande pourquoi il n’y a pas encore de bus dans une grande ville comme Yamoussoukro, de surcroît la capitale politique du pays”, s’interroge Marie Josiane, étudiante dans une grande école située à la sortie de la ville.

Peints, pour la plupart aux couleurs d’une maison de téléphonie, les arrêts de bus sont déserts à tout moment de la journée contrairement à Abidjan.

En lieu et place des usagers qui attendraient d’emprunter un bus, ce sont plutôt des affiches, des annonces qui y sont placardées.

L’arrivée des premiers autobus dans la capitale de la région des Lacs était attendue pour “2011” après l’investiture du président ivoirien Alassane Ouattara”, selon les autorités, pour qui “les problèmes techniques liés à la mise en circulation effective de ces autobus avaient été “réglés”.

Pour dame Kaménan, la quarantaine, ménagère qui s’est vue refuser un taxi : “la ville est grande et tout déplacement se fait en taxi si tu n’as pas un véhicule. Parfois, il faut négocier avec le chauffeur. Quand il est de bonne humeur, il accepte. Dans le cas contraire, tu attends un autre. Alors qu’avec 200 FCFA, le bus t’amène où tu veux quelle que soit la distance.”, note elle avec amertume.

Thierry Kouadio, 25 ans et employé dans un centre commercial de la capitale politique exprime sa crainte de voir un taxi qu’il a emprunté exploser parce qu’il s’alimente en gaz domestique. Pour lui, l’arrivée des bus va soulager la population qui aura un autre moyen de déplacement”. De plus, il indique que le tarif “diffère” d’un taxi à un autre “entre 200 FCFA et 800 FCFA” et d’une distance à une autre.

Cédric, élève dans un lycée de la ville estime que les frais de transport pour se rendre dans son établissement reviennent “cher” à sa tante qui est en fonction dans la capitale politique ivoirienne et de noter que cela revient à “plus de 10.000 FCFA par mois à défaut de 400 FCFA par jour”.

“Avant que je n’arrive chez ma tante à Yamoussoukro, il y a deux ans, j’étais à Yopougon (ouest d’Abidjan) et j’avais ma carte de bus pour aller à l’école à Bingerville (18 km à l’Est d’ Abidjan) et cela grâce à ma carte de bus qui ne coûte que 3.000 FCFA par mois. L’arrivée des bus ici va vraiment nous aider”, affirme-t-il adossé à un arbre et devissant avec ses camarades de classe.

Mademoiselle Marie Koffi affirme quant à elle qu’”en attendant” que la capitale politique et administrative ivoirienne n’accueille ses premiers autobus, elle prévoit 1.000 FCFA chaque dimanche, vu qu’elle fait ses messes à la Basilique Notre Dame de la Paix, elle qui habite le quartier “Makora”, “ce sont les taxis qui assurent le déplacement des populations dans la ville”

ATB

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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