Par Roland Klohi
La police a interpellé lundi à Abidjan 24 agents sur 200 du ministère ivoirien du Commerce rassemblés devant leur immeuble, qui ont entamé une grève de trois jours pour « réclamer l’amélioration » de leurs « conditions de vie et de travail », a appris ALERTE INFO auprès d’un porte-parole.
« Nous étions en train de faire mouvement vers le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) au Plateau pour marquer notre grève par l’acte citoyen de donner son sang quand, nous avons été gazés par la police », a déclaré Paul Camara, secrétaire-adjoint du Syndicat national des agents du ministère du Commerce de Côte d’Ivoire (SYNAMIC-CI).
Selon M. Camara, c’est « sans motif » que la police qui a « arrêté 24 (agents) dont quatre femmes, s’en est pris » à eux.
Vendredi, le SYNAMIC-CI a annoncé « un arrêt de travail de trois jours couvrant la période du 27 au 29 juillet inclus », menaçant de poursuivre le mouvement « de façon illimitée » si « à l’issue de la grève, les revendications ne sont pas satisfaites ».
Les revendications portent sur « l’amélioration des conditions de vie et de travail, le paiement immédiat des indemnités et avantages spécifiques, la mutation des agents en instance d’affectation sans poste depuis lors, la signature urgente du projet de profil de carrière interne par le ministre (validé de façon consensuelle le 10 janvier 2015) ».
Le syndicat avait lancé fin octobre 2014 un préavis de grève pour les mêmes motifs, suivi d’un arrêt de travail de deux jours au terme duquel, après des négociations avec la tutelle, la grève avait été suspendue.
Cette nouvelle grève intervient après que « plusieurs demandes d’audience » adressées par le SYNAMIC-CI au ministre de tutelle, au ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative ainsi qu’au Premier ministre, sont « restées sans suite ».
RKO
Alerte Info
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