Côte d’Ivoire présidentielle de 2015: « L’enrôlement » électoral prévu « en mai » (ministre)

Le ministre de l'Intérieur architecte du nouveau code électoral
Le ministre de l’Intérieur architecte du nouveau code électoral

Par Patrice ALLEGBE

L’enrôlement des électeurs pour la présidentielle ivoirienne de 2015 est prévu « en mai », cinq mois avant le scrutin, a indiqué vendredi le ministre de l’Intérieur et de la sécurité Hamed Bakayoko, devant des députés, à l’Assemblée nationale.

Selon l’agenda de la Commission électorale indépendante (Cei), institution en charge de l’organisation des élections générales, « l’enregistrement électoral et l’enrôlement » devraient « commencer en mai », a dit M. Bakayoko.

L’enregistrement des personnes en âge de voter n’est possible qu’avec la Carte nationale d’identité (Cni). « Nul ne peut être admis à voter s’il ne justifie de son identité », mentionne le code électoral ivoirien, en son article 37.

Il est donc « extrêmement important de finir avec les audiences foraines », une opération visant à délivrer des jugements supplétifs aux personnes n’ayant pas d’extrait de naissance, a ajouté le ministre de l’Intérieur et de la sécurité.

« Nous avons également reçu une lettre officielle du président du Pdci (Parti démocratique de Côte d’Ivoire, allié au pouvoir) qui nous demandait de proroger » les audiences foraines, a-t-il dit, avant d’ajouter « nous sommes dans des dispositions favorables ».

Le nombre d’enrôlés de cette opération, qui se déroule du 1er au 31 mars, est passé de 20.000 à 40.000 par jour et « il faut laisser aussi la pression » et relancer la prorogation qui est « acquise », a-t-il poursuivi.

Le gouvernement a engagé à peu près 625 personnes pour les audiences foraines qui montent actuellement « en puissance ». Ce nombre devrait « passer à 1.200 » avec l’installation de « 852 guichets » à travers le pays.

M. Bakayoko a affirmé avoir « l’assurance » que l’élection présidentielle se tiendra « à bonne date », au cours d’une session de la Commission des Affaires générales et institutionnelles à l’Assemblée nationale, portant sur le vote d’un nouveau code électoral.

II a rappelé que 5.725.722 électeurs étaient inscrits sur la liste électorale lors de la présidentielle de 2010, qui s’est soldée par des violences postélectorales ayant fait plus de 3.000 morts.

PAL

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