Derniére ligne droite du procès en assises des pro Gbagbo
Depuis ce matin les accusés défilent à la barre pour leur dernier mot avant que la cour ne se retire pour délibérer. Les auditions ont commencé par les jeunes traités de miliciens. Dans leurs interventions, ils n’ont pas voulu être longs se limitant à plaider pour leur relaxe. « Je n’ai rien fait » . cette petite phrase revenait constamment. Accusés pour la plupart d’avoir tenu des barrages d’autodéfense ou d’avoir commis des assassinats, ils ont rejeté en bloc les charges sans entrer dans des démonstrations. Les avocats de la défense ayant déjà fait l’essentiel du plaidoyer. Ils ont surtout choisi de parler à la conscience des jurés qui ne sont pas des spécialistes du droit mais dont les décisions compteront dans les décisions finales. Les accusés ont surtout insisté sur le préjudice qui leur est fait depuis leur incarcération. Certains dont des étudiants ont perdu jusqu’à quatre de leur vie sans mettre les pieds à l’école. Dans l’ensemble ils disent faire confiance à la cour pour les laver de toute souillure. C’est le cas du journaliste Hermann Aboa qui attend beaucoup de la cour. Notre confrère ex journaliste à la Rti accusé d’être un trafiquant d’armes a dit porter avec gravité cette accusation qui lui ferme jusque-là des portes. L’audition se poursuit avec les cadres politiques. Sont déjà passés à la barre l’ambassadeur Gnamien Yao, Leva Chantal et à présent Georges Armand Ouégnin.
SD depuis le palais de justice Abidjan plateau
Commentaires Facebook