Côte-d’Ivoire trafics humains: 18 « crimes rituels » enregistrés dont quatre à Abidjan (police)

Hambak

Le directeur général de la police criminelle ivoirienne, Honoré Gnagne, a affirmé mercredi à la presse que 18 cas de « crimes rituels » dont quatre à Abidjan ont été enregistrés dans le pays du 3 février 2014 à ce jour, face à la presse.

« Au plan national, nous avons à ce jour 18 cas avérés, dont quatre cas au niveau d’Abidjan et 14 cas à l’intérieur », a indiqué le commissaire divisionnaire Honoré Gnagne, à l’issue d’une séance de travail avec le ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko, à son Cabinet.

II a souligné que ses équipes ont « procédé aux constatations d’usage et ce qui ressort, c’est que tout s’apparente à des crimes », avant d’ajouter que « des investigations sont en cours » pour retrouver les auteurs de ces actes criminels.

A Yopougon, une commune populaire à l’Ouest d’Abidjan, « il y a un cas qu’on aurait pu élucider, mais malheureusement la population a lynché le premier auteur, et le second a réussi à prendre la fuite », a-t-il dit.

« C’est une préoccupation nationale » et « je voudrais lancer un appel à la population à dénoncer ces brebis galeuses qui vivent au sein de la population » afin de les mettre hors d’état de nuire, sans toutefois « rentrer dans la délation », a-t-il lancé.

« Au niveau d’Abidjan, les cas qui sont signalés se passent exclusivement au niveau de Yopougon », a-t-il précisé, soulignant qu’à l’intérieur du pays, le premier cas a été enregistré à Assinie (Sud), le deuxième à Noé (Est), le troisième à Bondoukou (Est).

Quatre cas ont été signalés à Gagnoa (ouest), trois à Korhogo dans le Nord ivoirien et « Yamoussoukro où nous avons également trois cas », a-t-il poursuivi.

La ministre de la Femme et de la famille, Anne Ouloto, a déploré que ces « agressions sur les enfants » qui sont de nature à créer la psychose soient « récurrentes » dans le pays.

PAL
Par Patrice ALLEGBE
Alerte-info.net

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