Côte d’Ivoire – La « gène » des charges contre les 83 proches de Gbagbo et la rebellion de 2002

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C’est désormais rendu public.

Simone Ehivet Gbagbo est poursuivie par le procureur de la république pour les faits suivants:

– Rébellion et constitution de bandes armées,le tout constitutif d’atteinte à la sûreté de l’Etat.

Des faits qui ramènent automatiquement et malheureusement à nos tristes souvenirs, les actes remontant à l’année 2002 de la rébellion et des bandes armées introduites par le MPCI de Guillaueme Soro, Konaté Sidiki, Tuo Fozié, IB,Wattao,Fofié Kouakou,Alain Lobognon…

On se demande bien quelle mouche a piqué nos juges pour cette aventure dans le passé, alors que nous devons regarder vers l’avenir.

Disons tout simplement que notre appareil de justice a été mal inspiré.

Et ce n’est pas M. Guillaume Soro, l’ex responsable de la rébellion armée qui dira le contraire.

Et ce n’est pas non plus le procureur de la CPI Fatou Bensouda qui dira le contraire.

Car, à l’évidence, l’atteinte à la sûreté de l’Etat, ramène en filigrane la question préjudicielle de savoir préalablement, qui a gagné les élections de 2010.

C’est une aubaine que les avocats des 83 accusés ne rateront pas .

Bonjour au retour du débat sur le recomptage des voix, la proclamation des résultats au QG d’un candidat…

Nous pensons que le peuple de Côte-d’Ivoire à d’autres chats à fouetter.

Et si nous nous en prenons mal, ce procès risque d’infester et de polluer davantage l’environnement de la tenue de l’élection présidentielle de 2015.

Quelques pistes de solutions possibles:
– libération de tous détenus par le vote d’une loi d’amnistie générale, à l’image de celle de 2002,
– Introduction à la CPI, par l’Etat de Côte-d’Ivoire, d’une demande de suspension de toute intention de nouvelles enquêtes en Côte-d’Ivoire, au sujet de la crise postélectorale de 2010.

Cette demande aura pour effet de lever la pression de plus en plus intenable à la fois sur l’Etat de Côte-d’Ivoire et sur la CPI, tentée d’émettre de nouveaux mandats d’arrêt visant le camp du candidat Ouattara.

Le but du jeu que nous suggérons étant de desserrer l’étau sur le gouvernement de Côte-d’Ivoire et la CPI afin de favoriser la réconciliation entre fils de ce pays.

Il faut se le dire, qu’indistinctement l’ensemble des rebelles de 2002 et ceux de 2010 soient convoyés tous à la CPI, cela ne ressusciterait un seul des trois milles morts.

Au moment nous crions et dénonçons à gorge déployée que des ivoiriens soient expédiés par nous-mêmes à la CPI, le temps est venu d’arrêter l’hémorragie, sans que cela ne passe forcement par l’équilibre en nombre des colis expédiés.

En retour, le gouvernement doit devoir s’impliquer dans les voies et moyens pour l’issue équitable du procès de ses deux nationaux déjà à la CPI

Méditation

DAPA Donacien KOUAKOU

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