Côte-d’Ivoire – Roger Banchi conseille un exil de Compaoré au Maroc

banchi

Mr Blaise Compaoré ne restera pas en Côte d’Ivoire plus longtemps que la Sagesse du Président Allassane Ouattara, le PRADO, l’estimera correct et en adéquation avec les impératifs de stabilité sociopolitique du pays. La possibilité d’une installation pour lui, dans le Royaume Chérifien peut apparaître comme un providentiel compromis, apaisant pour le plus grand nombre: Mr Compaoré, n’entretient aucun passif ingérable avec le royaume Chérifien, qui peut d’ailleurs fournir, un séjour des plus agréables, des plus hospitaliers, parmi tous les pays du monde…que soit bénie la sagesse de sa Majesté , le Roi, Mohamed six, qui perpétue de façon éminemment admirable, sans comparaison nulle part ailleurs, la tradition noble et vertueuse de l’Hospitalité.

Il nous apparaît, qu’en Côte d’Ivoire, sans aller déterminer si nous avons bien une majorité de la population ,terriblement adverse à la présence de ce réfugié politique…il est sûr, certain et incontestable qu’une « portion critique » (de celles dont le mécontentement exacerbé ne peut rien susciter de souhaitable pour la paix sociale) de cette population, vit et vivra de façon extrêmement douloureuse, une présence prolongée de celui qu’elles jugent, trop proche d’antécédents plus que traumatisants …pour dire les choses de manière pudique.

Le PRADO, fort conscient, des sacrifices moraux que chacun des ivoiriens doit livrer sur lui même; ayant eu à les livrer, plus que tous parmi nous, pour pardonner et aller de l’avant…saura comprendre, a déjà compris, qu’il y a autant qu’un être humain puisse supporter…et qu’en l’occurrence, un séjour trop prolongé de Mr Compaoré, surtout à Yamoussokro, met à trop rude épreuve, de nombreuses sensibilités, parmi celles de ses chers concitoyens.

Il appartient à toutes les femmes et les hommes de bonne volonté du pays, et particulièrement à ceux qui éprouvent cette répulsion compréhensible, de prendre toute la hauteur nécessaire, afin d’appréhender la juste mesure des très hautes responsabilités, nationales et internationales, qui contraignent le Chef de l’Etat à décider de certaines choses, muni de paramètres qui doivent nous échapper…Raison d’Etat oblige.

Notre Devoir ainsi que notre Droit légitime de citoyen Ivoirien était de manifester de façon claire, par des mots, fussent t’ils par trop enflammés, l’expression d’une opinion forte et présente dans le pays.

Que le souvenir d’un passé regrettable à jamais, où la violence avait usurpé la JUSTE place de la rhétorique et de la prose politique…nous obtienne la tolérance bienveillante du PRADO, quand nous le mettons face à nos plus vives désapprobations citoyennes. Nous n’ignorons plus combien, un certain nombre de ses collaborateurs souhaiteraient le voir punir par l’ostracisme institutionnel, les initiatives écrites de votre serviteur...qu’ils prennent conscience qu’en agissant ainsi, ils ne rendent ni service au Président de la République d’une Côte d’Ivoire au 21ème siècle, ni à leur pays. On ne saurait dire d’un pays Africain, où les divergences idéologiques se traitent par l’écriture, qu’il n’est pas sur la bonne voie…

Votre serviteur, avec la conscience aussi alourdie par de nombreux secrets d’état que n’importe lequel des collaborateurs du PRADO, ait suffisamment bien les limites qui doivent préserver ,une âme de bonne volonté, de l’irresponsabilité ou de la démagogie. Cette maison est habitée par toute sa raison.

La Côte d’Ivoire est et restera, un ensemble, où devront nécessairement cohabiter des citoyens aux sentiments et opinions les plus antagonistes…notre souhait est d’admirer le Président de la République qui saura être le mieux possible, l’arbitre bienveillant de toutes les opinions formulées sans violence physique. Un homme d’Etat avisé, sait déjà que dans ce monde présent, les atteintes à l’intégrité morale, d’autrui, par l’écrit, ne peuvent décemment plus faire l’objet d’une réprobation bien sévère…cela procède des conquêtes de la liberté d’opinion, de cette époque. Nous ne doutons pas que le PRADO achèvera de démontrer sous peu, même à ceux qui en doutent encore, qu’il est un Président pour tous, amis et adversaires, fanatiques et détracteurs. La Côte d’Ivoire ne saurait demeurer divisée éternellement sur les lignes de la Crise Ivoirienne. Le PRADO est le Président de tous les Ivoiriens. Les collaborateurs les plus sages, les plus profitables et les plus méritants de ce président seront ceux là qui sauront l’accompagner avec zèle et audace dans la rencontre vers ces Ivoiriens dont les cœurs ne lui sont pas encore ouverts…voilà le véritable challenge de ce Président, voilà où le PRADO est attendu par les plus sceptiques de son Action politique au service de la Côte d’Ivoire, notre pays à tous !

Roger Banchi

Commentaires Facebook

Les commentaires sont fermés.