Côte-d’Ivoire pour Justin Koua « Le pouvoir fait de la ruse en libérant des prisonniers »

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La ruse ! C’est ainsi que, Justin Koua, le secrétaire national intérimaire de la jeunesse du Front populaire (Jfpi), commente la libération des quelques soixante prisonniers politiques ces derniers temps, après plus de deux ans de détentions, sans jugement. «On a libéré 64 prisonniers politiques. Quelques jours après, 29 personnes ont mis aux arrêts. Quand ils libéreront les 806 détenus, il y aura encore 806 personnes en prison. Le pouvoir fait de la ruse », a-t-il affirmé, à l’assemblée générale de la fédération Jfpi Abidjan-sud, au Centre pilote de Port-Bouët. Le patron de la Jfpi a dit que «2004 est l’année de Gbagbo». Une année,où, il fait lutter pour obtenir la libération de Laurent Gbagbo. « Nous devons faire comprendre au monde entier que la Côte d’Ivoire a besoin de Gbagbo », dira-t-il, avant d’ajouter que «Ce Mandela est pour L’Afrique du Sud, c’est ce que Gbagbo est pour la Côte d’Ivoire ; ce que Mahomet est pour les musulmans, c’est ce que Laurent Gbagbo est pour les Ivoiriens ; ce que le Christ représente pour les chrétiens, c’est ce que Gbagbo est pour les Ivoiriens ».

Le secrétaire national par intérim a lancé un appel à la mobilisation de la jeunesse dans la perspective des batailles à venir. « Je vous confie une mission, un devoir et un choix », a martelé Justin Koua. Qui a exhorté les militants à faire en sorte que la Jfpi soit la première structure de jeunesse, aussi bien par son organisation que sa force de mobilisation. Le successeur de Konaté Navigué a réaffirmé sa volonté d’organiser dans les jours et les semaines à venir, des manifestations populaires à la Place de la République pour demander la libération des prisions politiques. A cet égard, il a invité les uns et les autres à se montrer déterminer. Le numéro un de la Jfpi a annoncé que les jeunes du parti à la rose seront à l’aéroport pour accueillir le président François Hollande, pour dit-il, « lui dire que nous sommes dans un pays où les droits de l’homme bafoués et où l’opposition n’a pas droit de citer ». Le responsable de la Fédération Ellot Wognin et la marraine ont salué le dynamisme de la Jfpi et singulièrement de la fédération Jfpi Abidjan sud. «Comme on le dit, seule, la lutte paie. Il faut donc lutter. Mais la lutte ici, ce n’est pas la guerre. C’est l’utilisation des méthodes démocratiques », a-t-il soutenu le fédéral. Cette assemblée générale, la première de l’année, a enregistré une forte mobilisation des militants qui ont pris d’assaut la salle de conférence du centre polyvalent.

César Ebrokié

Notre Voie

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