Le conflit qui oppose les parents de Franck Guéi, décédé subitement le 31 décembre 2013 des suites d’un malaise, à l’épouse du défunt a connu son dénouement à travers une décision rendue par la justice, le vendredi 24 janvier 2014. Le tribunal de première instance d’Abidjan saisie par les deux camps protagonistes a débouté l’épouse du fils du général Guéi et ordonné la remise du corps aux parents biologiques. Ces derniers, visiblement soulagés par cette décision qui lève les obstacles sur le chemin des obsèques, prévoient l’inhumation de leur regretté fils, le vendredi 31 janvier prochain au cimetière de Williamsville (Abidjan). Avant l’ultime séparation, une veillée sera organisée le jeudi 30 janvier au domicile du général Guéi à l’Indenié pour honorer la mémoire de l’ancien ministre de la jeunesse et des sports sous le président Gbaogbo. L’épouse de Franck Guéi s’était opposée à l’inhumation de son mari, initialement prévue le vendredi 11 janvier dernier. Munie d’une décision de justice, la veuve, qui exigeait une autopsie pour clarifier les causes de cette disparition brutale, avait réussi à empêcher la levée du corps à Ivosep. En marge de la bataille judicaire, une médiation a été engagée entre les deux parties par le comité régional de coordination des obsèques composé des cadres de la région de l’ouest. Des proches du défunt souhaitent que l’autopsie demandée par la veuve ait lieu pour dissiper les zones d’ombre qui entourent la mort brusque de Franck Guéi.
Jean Khalil Sella
Notre Voie
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