Le Mauritanien Ousmane Diagana, successeur du Malien Madani Tall au poste directeur des opérations de la Banque mondiale en Côte-d’Ivoire, au Burkina Faso, au Bénin, au Togo et en Guinée, a affirmé jeudi depuis Abidjan que l’émergence en 2020 n’était pas qu’un simple slogan, mais un objectif atteignable: «Nous sommes convaincus que cette vision d’une Côte d’Ivoire émergente n’est pas un slogan, mais quelque chose de parfaitement possible (…) Nous avons accompagné la Côte d’Ivoire dans la phase de fin de crise avec des programmes d’urgence notamment afin de pouvoir réhabiliter, rénover les infrastructures qui ont été affectées, créer les conditions pour que les secteurs sociaux marchent en particulier les secteur de l’éducation et de la santé, aider aussi à la relance de l’agriculture pour que tous ces secteurs puissent contribuer, non seulement à la création de la richesse mais faire en sorte que cette richesse soit partagée, c’est-à-dire en passant à la création des emplois» a notamment indiqué monsieur Diagana jeudi à Abidjan.
« Slogan »
Plusieurs experts en macro-économies et de nombreux expatriés résidents en Côte-d’Ivoire restent de leur côté sceptiques et qualifient volontiers l’émergence du pays en 2020, comme une simple vue de l’esprit, un slogan politique et communicationnel. Pas plus. Ils avancent entre autres exemples, les «nombreux» établissement hôteliers de la station balnéaire d’Assinie dont les portent restent fermées, les propriétaires attendant avec inquiétude l’étape «cruciale» de la présidentielle de 2015. Par contre sur le long terme, 20 à 25 ans l’émergence est tout à fait possible, vue les opportunités et potentiels du pays, mais il faut y penser en génération, soutiennent ceux-ci.
Sylvie Kouamé
[Facebook_Comments_Widget title= » » appId= »331162078124″ href= » » numPosts= »5″ width= »470″ color= »light » code= »html5″]
Les commentaires sont fermés.