Côte d’Ivoire – pourquoi le FPI veut à tout prix provoquer le Rdr de Ouattara

4206-xcms_label_mediumPictures12

 

Après Koumassi, Port-Bouët, Yopougon, Oumé, Doropo

Depuis la fin de la crise postélectorale, le Fpi multiplie les subterfuges pour diaboliser le régime Ouattara. A défaut de déboulonner Ouattara, les frontistes se sont lancés dans une politique de provocation pour pousser le régime à la faute.

Eviter de travailler pour Affi et le Fpi

Ce n’est un secret pour personne. Le Fpi, dans sa démarche est dans une logique de provocation. Mais certains soutiens du chef de l’Etat se laissent prendre au piège des proGbagbo. C’est vrai qu’ils sont dans leur logique, mais empêcher ou interdire un meeting de l’opposition, ce n’est pas rendre service à Alassane Ouattara. Tous ceux qui lancent des pierres sur les sites de meeting ou qui sabotent le matériel de sonorisation des frontistes peuvent ne pas être des militants du Rdr. Mais à tort ou à raison, l’opinion retient que ce sont les partisans du chef de l’Etat qui empêchent les activités des partis politiques de l’opposition. Il faut éviter de tomber dans ces travers parce que ces agissements ne font pas partie des pratiques et des manières d’Alassane Ouattara. Quand le chef de l’Etat était dans l’opposition, les frontistes l’ont empêché de mettre les pieds à l’université. Mme Henriette Diabaté, aujourd’hui la Grande chancelière, a été prise en otage dans son hôtel à Affery. Il a fallu l’intervention énergique des forces spéciales de la gendarmerie pour la sortir des griffes des jeunes patriotes. Guillaume Soro a manqué d’être assassiné à la Rti. A l’époque, tout le monde a condamné ces agissements. On ne peut pas être aujourd’hui au pouvoir et puis se laisser prendre au piège du Fpi en empêchant ses meetings. Il faut en pareille situation éviter de mettre le président qu’on prétend défendre dans des conditions inconfortables parce que saboter les meetings du Fpi, c’est travailler pour Affi N’Guessan et le Fpi.

Kra Bernard

Se tailler une virginité et refuser d’assumer ses crimes

Dix années durant, les frontistes, à la sauce locale, ont mis la Côte d’Ivoire sous tension. En dix ans, la justice était au bout du fusil. Tous ceux qui ne caressaient pas leur pouvoir dans le sens du poil étaient passés par les armes. Sous Gbagbo, elles sont nombreuses, les familles, qui ont fait et qui continuent de faire le deuil de leurs parents refroidis par les escadrons de la mort, les milices, et autres mercenaires, payés à coups de millions pour faire taire l’opposition. Sous Gbagbo, il était banal de s’entendre dire: «Si tu fais, je t’abats, comme un chien et il n’y aura rien». Sous Gbagbo, en un mot, c’était la célébration de l’impunité sur toutes ses facettes. Et, le comble de l’ironie, c’est ce parti-là, qui a mis le pays à feu et à sang, qui veut se tailler, aujourd’hui, une virginité à toute épreuve. Sans assumer le moindre crime. Et il se donne tous les jours les moyens de se confectionner un masque et une peau d’agneau pour masquer ses attributs de redoutables prédateurs. Très assoiffés de sang. Elles sont nombreuses, aujourd’hui, les victimes du régime Gbagbo, qui se retournent dans leurs tombes en écoutant les beaux discours sur la démocratie et sur les libertés du chef de file local des frontistes, Pascal Affi N’Guessan. Il agit comme si l’histoire dans les dix années noires de Refondation pouvait disparaître aussi facilement de la mémoire collective des Ivoiriens. Peine perdue. Car les douleurs sont encore vivaces. Et témoignent contre ces politiciens.

K. Marras. D

L’Expression
[Facebook_Comments_Widget title= » » appId= »144902495576630″ href= » » numPosts= »5″ width= »470″ color= »light » code= »html5″]

Commentaires Facebook

Les commentaires sont fermés.