Le régime de Ouattara se durcit, ses dignitaires réclamés pour la justice internationale [CPI]

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Le régime Ouattara se durcit, ses dignitaires réclamés pour la CPI

César DJEDJE MEL
Source: Linfodrome

Arrestation de Koua Justin, affaire Gbagbo, visite de Ouattara de congrès du PDCI sont les sujets que la revue de presse abordera ce samedi 8 juin 2013. Amis lecteurs, soyez les bienvenus sur linfodrome.com et bonne lecture !

Koua Justin arrêté

« Coup dur pour le FPI : Koua Justin arrêté au QG de Gbagbo, hier », titre Soir Info. Il informe que le bouillant leader de la jeunesse de l’ex-parti au pouvoir a été appréhendé par les éléments du Centre de Coordination des décisions Opérationnelles (CCDO) et des policiers du 30ème arrondissement, alors qu’il se trouvait en réunion au QG de Gbagbo, tenant lieu de siège provisoire au FPI. Joint par téléphone, Richard Kodjo, le secrétaire général du parti, a affirmé que « c’est un enlèvement. Il a été enlevé. Ils sont arrivés au siège, ont procédé à des recherches et l’ont pris ». De ce fait, il a déclaré : « Nous l’avons dit et répété. C’est un régime de privation de liberté. On fait le constat avec vous, les Ivoiriens, de la nature du régime. Ça confirme le jugement que nous avons déjà porté ». Quant à Notre Voie, il relate « le film de la barbarie dans la dérive totalitaire du régime Ouattara ». Akoï Innocent, un des militant FPI avec qui Koua était au moment de son arrestation, raconte : « Il était en train d’échanger avec moi en haut dans le bâtiment quand les policiers et les FRCI sont arrivés. Ils ont investi les locaux. Très menaçants, ils ont giflé le gardien, ont fait coucher les jeunes qui étaient à l’entrée avant d’accéder à l’intérieur du QG pour prendre Koua Justin ». L’Expression aussi en a parlé. Il écrit que le secrétaire national de la JFPI a été interpellé. Ce qu’il pensait être une rumeur a été confirmé par une source policière. Cette source a indiqué que Koua n’a pas été arrêté pour des motifs politiques.

Affaire Gbagbo

Alain Cappeau, conseiller spécial de l’ex-président Laurent Gbagbo dans une interview qu’il a accordée à Le Nouveau Courrier, où il se prononce sur la dernière décision des juges de la CPI au sujet de son ‘’patron’’, a affirmé que « Laurent Gbagbo sera forcément libéré. Maintenant, la question est de savoir quand. On dit toujours le droit est ce qui rend les gens méchants, alors espérons que les bonnes fois et les collusions vont s’empiéger dans le cénacle de Scheveningen pour nous réserver une bonne surprise ». A en croire Le Temps, la probable libération de Gbagbo crée la panique chez les partisans de Ouattara. Il relève que le RDR affiche sa fébrilité, puisque son porte-parole, Joël N’guessan, a dit dans le quotidien Nord-Sud d’hier, qu’il faut tenir loin de la politique. Répondant à la question du journaliste sur le retour de Gbagbo en Côte d’Ivoire, il dit : « Il faut non seulement le tenir loin, mais il faut le juger et le condamner pour les actes dont son régime s’est rendu coupable ». Contrairement à ce journal, Nord-Sud Quotidien avance que c’est dans le camp des pro-Gbagbo qu’il y a désespoir. « Les pro-Gbagbo sont déjà désemparés » étant donné qu’ils accusent le pouvoir de vouloir fabriquer des preuves contre Gbagbo, écrit-il. Mais bien plus, parce que le gouvernement a indiqué que « en ce qui concerne la décision de la Cour, nous en prenons acte. Le temps venu, le gouvernement transmettra les informations supplémentaires ». Dans le cadre des nouvelles preuves demandées au procureur, Mamadou Koulibaly a demandé que la CPI poursuive Soro et Ouattara. Dans sa note que L’inter a publiée, il affirme que « trois chefs d’armées sont connus officiellement en Côte d’Ivoire. Il s’agit de Laurent Gbagbo pour les Forces de défense et de sécurité (Fds), Alassane Dramane Ouattara pour les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) et Guillaume Kigbafori Soro pour les Forces armées des forces nouvelles (Fafn). Selon la logique des poursuites à la Cour pénale internationale (Cpi), et étant donné les preuves établies des crimes de toutes parts, ils devraient tous rendre compte ».

Visite de Ouattara au Congo, congrès du PDCI

Depuis hier, le Président Ouattara est au Congo Brazzaville en visite d’État pour trois jours, à l’invitation de son homologue congolais. Arrivé à 16h25 à l’aéroport de Maya Maya, il a été accueilli par le Président congolais Dénis Sassou N’guesso, rapporte Fraternité Matin. Qui écrit que cette visite vient pour renforcer l’axe Abidjan-Brazza. A ce sujet, le chef de l’État ivoirien a remercié son homologue pour son implication dans le règlement de la crise ivoirienne en 2011, en sa qualité de président de l’Union Africaine, à cette époque. Quant à Le Patriote, au regard de l’accueil qu’a réservé le Congo à son invité, il titre : « Brazza magnifie Ouattara. Le Président Sassou a fait des honneurs à son hôte ». Pour ce qui est du congrès du PDCI, les journaux écrivent que le président Bédié a répondu à son secrétaire général Djédjé Mady : « Monsieur le secrétaire général, j’ai bien reçu vos propositions concernant les commissions du XIIième congrès ordinaire du PDCI-RDA…. Au total, je vous rappelle que la structuration du comité d’organisation du XIIième congrès, proposé au Bureau politique le 23 mai 2013 et adoptée par ce dernier, ne doit pas être remise en cause… ». Certains y ont vu un rappel à l’ordre et d’autres une mise en garde.

Par
César DJEDJE MEL

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