Dans les coulisses des proclamations des résultats – Des diplomates au secours de la Commission électorale indépendante. Youssouf Bakayoko voulant proclamer la victoire du Pdci à Treichville et dans le Cavally a eu peur des réactions. Le président de la CEI a donc approché des diplomates dont celui de la France, des Usa et le représentant spécial de l’Onu pour leur faire part de ses inquiétudes. Approchées, les autorités ivoiriennes ont fait part de leur étonnement. Elles ont rassuré les diplomates, en les invitants à demander à Youssouf Bakayoko de prendre ses responsabilités. Tout est bien qui fi-nit donc bien.
L’intelligent d’Abidjan
Encadré
Anne Ouloto ne fait pas beaucoup de bruits pour rien…
Youssouf Bakayoko veut tout gâter avant de partir.
DÉCISION n° 2005-06/pr du 15 juillet 2005 relative à la commission électorale indépendante (CEI), Article 53 (nouveau) : « Le mandat des membres de la nouvelle Commission Electorale Indépendante prend fin à l’issue des prochaines élections générales ». Conformément à cette disposition, l’on peut affirmer que la CEI version Marcoussis, n’organisera plus d’élections en Côte d’Ivoire. Youssouf Bakayoko, président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), conscient du fait qu’il vient d’organiser ses dernières élections en Côte d’Ivoire, veut tout gâter avant de partir. Le désordre et la mauvaise organisation des élections législatives, municipales et régionales couplées du 21 avril 2013 l’attestent. Des urnes surchargées d’écritures, des stickers insuffisants, des bulletins de vote absents dans certains BV, des bulletins de vote différents du spécimen remis aux candidats, bulletins de vote d’une circonscription qui se retrouvent dans une autre, retard sur les heures d’ouverture et de ferme-ture des bureaux de vote, la non représentation des délégués des partis ou coalitions de partis dans tous les bureaux de vote, retard de certains membres du bureau de vote, de graves cas d’irrégularités observés dans le Cavally, Mankono, Kongasso, Doropo, Koumassi et Treichville…Et plus grave, on a découvert dans des bureaux de vote, que le nombre de votants était supérieur au nombre d’inscrits. La CEI version Youssouf Bakayoko n’a pas fait sa mue après avoir organisé cinq élections en Côte d’Ivoire: Présidentielle ( 1er et 2ème tour), législatives, municipales et régionales couplées. Comme quoi, Youssouf Bakayoko n’a pas pu vaincre le signe indien et la CEI n’a pas failli à sa réputation de mauvaise organisatrice des élections. Dans son dernier discours à la Nation, au lieu de se remettre en cause, il traite de ‘’mauvais perdants ’’ les candidats qui contestent les résultats. Youssouf Bakayoko part après avoir ‘’tout mélangé’’.
Dosso Villard
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