Zagol: “La Côte d’ivoire est dans un gouffre par la faute des acteurs politiques…”

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Assemblée Générale constitutive de l’Alliance pour la Promotion de la Démocratie et des Œuvres Sociale (APDOS)

Discours du Président élu Zagol Alain Durand

Honorables invités,
Mesdames et messieurs les journalistes,
Chers militants et sympathisants de l’APDOS,
Camarades présidents de mouvements et associations
Mesdames et messieurs, en vos rangs et qualités,
C’est avec honneur que je m’adresse à vous en ce jour en ma qualité de Président élu de l’Alliance pour la Promotion de la Démocratie et des Œuvres Sociales (APDOS).
Mes sincères remerciements vont, dans un premier temps, à l’endroit des camardes de toutes obédiences politiques confondues, qui sont tous sympathisants de notre nouvelle alliance, et qui ont décidé de porter leur choix sur ma modeste personne, pour conduire comme le navire APDOS à bon port.
Je suis parfaitement conscient des nombreux défis que suscitent les responsabilités inhérentes à la nouvelle fonction qui est la mienne. Vous ne serez pas déçus, car je tâcherai de diriger l’APDOS

dans le strict respect de sa vision, pour une Côte d’Ivoire nouvelle. Oui rassurez-vous camarades, je ne me détournerai point des textes qui constituent les fondamentaux de notre Mouvement.
En effet, comme l’indique sa définition, l’APDOS voudrait d’une part, faire la promotion de la démocratie et d’autre part apporter, de façon significative, son soutien aux populations démunies, à travers des actions sociales.
Au chapitre de la promotion de la démocratie qui, du reste, est la raison principale de sa création, l’APDOS concentrera ses actions futures autour de cinq (05) principes majeurs; à savoir :

– le respect et la protection des libertés collectives et individuelles;
– le respect des droits humains;
– la justice pour tous;
– le respect des lois de la République;
– le respect des Institutions et des personnes qui les incarnent.

Parvenir à un tel idéal peut paraitre irréaliste; c’est même une tâche titanesque, mais j’ai l’entière conviction que si nous le voulons, nous le pourrons.
Encourager et engager le peuple de Côte d’Ivoire, dans toute sa composante, à abandonner la voie de la violence sera difficile mais nous le pouvons.
Se prononcer objectivement et dénoncer toutes les formes de dérives tant au niveau des gouvernants qu’à celui de l’opposition sera un exercice difficile, mais nous devront le faire si nous voulons construire une Côte d’Ivoire sans violence.

Avoir un regard critique et adopter un comportement citoyen quand il le faudra, sera loin d’être aisé mais nous le pouvons. Oui nous le pouvons ; pour emprunter à l’autre cette expression. Car pour la côte d’ivoire et pour les générations futures, aucun sacrifice ne sera trop grand. Un engagement historique s’impose donc à nous.
Oui, notre pays, la Côte d’Ivoire, sort d’une longue et grave crise. Laquelle crise a, non seulement montré toute la dimension bestiale de l’Homme, mais aussi toute la laideur de la guerre :

– Destruction de biens privés et publics;
– Désagrégation de la société;
– Exécutions extrajudiciaires;
– Massacres de populations ;
– Etc.

Cette énième crise dont les origines remontent à plusieurs années en arrière, a profondément marqué les esprits, à tel point que lors d’une cérémonie officielle, une autorité affirmait, et je cite : « Satan nous a tous possédés ». A l’en croire, Satan ne nous possédera plus. Que non, car si nous refusons de nous approprier les princes élémentaires de la démocratie et de les respecter, la possession satanique sera notre quotidien et cela, à jamais.
La Côte d’ivoire est en ce moment dans un gouffre par la faute des acteurs de la vie politique ivoirienne, qui ont volontairement tourné le dos à la démocratie. Aujourd’hui, la belligérance ouverte a cessé; mais il suffit d’une étincelle pour faire à nouveau de ce pays un brasier, car il n’en demeure pas moins une poudrière en sursis du fait de nos agissements orientés vers la violence. Les différents commentaires à l’occasion de l’audience de confirmation des charges du Président Gbagbo ont fini par nous convaincre d’une telle

éventualité. J’en veux pour preuve un débat entre deux conseillés, l’un du Président Ouattara et l’autre du Président Gbagbo, sur une chaine de télévision française.
Un autre aspect tout aussi inquiétant est la réconciliation des Ivoiriens. Elle nous paraît de plus en plus incertaine, car malgré la bonne foi et la volonté affichée du Premier Ministre, Konan Banni, aucune chance ne lui est donnée de réussir sa mission, pourtant noble. Nous sommes donc à même de penser que nous ne sommes pas à l’abri de surprises désagréables.

Nous avons tous obligation d’agir maintenant, d’agir en sensibilisant les populations sur le bien-fondé des valeurs démocratiques. Il s’agira pour nous d’amener ces populations à épouser ces valeurs et à agir en toutes circonstances en les ayant à l’esprit.

Frère, sœur, engage-toi, car la Côte d’Ivoire a besoin de toi, pour le changement des mentalités et des comportements. Ce pays mérite mieux que ce que nous lui avons servi jusque-là. Quant à moi, ma mission est de faire de l’APDOS, une Organisation utile aux Ivoiriennes et aux Ivoiriens, sans distinction de genre, d’ethnie et de religion. Je veux pouvoir compter sur toi pour écrire l’autre histoire de la Côte d’Ivoire avec conviction et sincérité.

Dieu bénisse la Côte d’Ivoire !
Je vous remercie.
Fait à Abidjan le 30 mars 2013
Zagol Alain Durand

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Alliance pour la promotion de la démocratie et des œuvres sociales, Zagol Alain Durand élu 1er président.

Par Fatima Berthe Gooré à Abidjan | Connectionivoirienne.net 31.03.2013

« Je suis conscient des nombreux défis que suscitent les responsabilités inhérentes à la nouvelle fonction qui est la mienne. Vous ne serez pas déçus, car je tâcherai de diriger l’Apdos dans le strict respect de sa vision, pour une Côte d’Ivoire nouvelle. Oui, rassurez-vous camarades, je ne me détournerai point des textes qui constituent les fondamentaux de notre mouvement ». Tels sont les propos tenus par Zagol Alain Durand, après sa brillante élection, au sortir de l’Assemblée générale constitutive de l’Alliance pour la promotion de la démocratie et des œuvres sociales [APDOS] du samedi 30 mars 2013 au Bar dancing, le Baron dans la commune de Yopougon. Ce serment tire sa quintessence dans la définition de ce mouvement qui voudrait d’une part, « faire la promotion de la démocratie » et d’autre part, « apporter de façon significative, son soutien aux populations démunies, à travers des actes sociales ». Au chapitre de la promotion de la démocratie qui, du reste, est la raison principale de sa création, le nouveau président a indiqué que « l’APDOS concentrera ses actions sur futures autour de cinq principes majeurs ». A savoir, le respect et la protection des libertés collectives, le respect des droits Humains, la justice pour tous, le respect des lois de la République et le respect des Institutions et des personnes qui les incarnent. Face à un tel défi, Zagol Alain Durand a invité les Ivoiriens à abandonner la voie de la violence, pour « se prononcer objectivement et dénoncer toutes les formes de dérives tant au niveau des gouvernants qu’à celui de l’opposition », afin de construire « une Côte d’Ivoire sans violence ». A l’en croire, un engagement historique s’impose à tous. Et ce, a soutenu le président de l’APDOS, « la crise a non seulement montré toute la dimension bestiale de l’Homme mais aussi toute la laideur de la guerre ». A savoir, la destruction de biens privés et publics, la dégradation de la société, les exécutions extrajudiciaires, les massacres des populations etc. Pour lui, « Satan ne nous possédera plus » si les acteurs de la vie politique refusent de tourner le dos à la démocratie. « Aujourd’hui, la belligérance ouverte a cessé; mais il suffit d’une étincelle pour faire à nouveau de ce pays un braisier, car il n’en demeure pas moins une poudrière en sursis du fait », a-t-il rappelé, « de nos agissements orientés vers la violence ». L’autre aspect « aussi » inquiétant pour Zagol Alain Durand c’est la réconciliation des Ivoiriens. « Elle nous paraît de plus en plus incertaine, car malgré bonne foi et la volonté affichée du Premier ministre, Charles Konan Banny, aucune chance ne lui est donnée pour réussir sa mission, pourtant noble », a révélé le président de l’Apdos, ajoutant par ailleurs, « nous sommes à même de penser que nous ne sommes pas à l’abri de surprises désagréables ». C’est pourquoi, dès son élection, Zagol Alain Durand étudiant en sciences économiques et de gestion, option économie à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, a invité les uns et les autres à agir en sensibilisant les populations, « à épouser ces valeurs et à agir en toutes circonstances en les ayant à l’esprit ».

Le parrain de la cérémonie, Djédjé Gnakalé a eu les mots justes à l’endroit de ses filleuls. « La seule lutte qui faille mener c’est celle de la démocratie. C’est le combat de toutes les instantces dirigeantes de ce pays. Des personnes vont vous apporter tout ce dont vous avez besoin, car vous n’êtes pas une organisation de plus. Respectez vos engagements et restez démocrates« , a conseillé le parrain.
Quant à l’élection, deux candidats étaient en lice pour la présidence de cette organisation tout comme pour le poste de commissariat aux comptes. Il s’agit de Zagol Alain Durand, étudiant en sciences économiques et gestion à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody et Zako Bagnon Thierry, étudiant en 3è année d’informatique au Groupe Ifpg au Plateau. Le premier cité a été élu à plus de 90% des voix, pour un mandat de quatre ans renouvelable une fois. Concernant le commissariat aux comptes, Gbadia Constant a été élu face à Kodia Marcellin.

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