Prof. Brunot Gnaoulé-Oupoh (FPI) aux ivoiriens de Suède: « Ne soyez pas surpris si vous apprenez que nous sommes allés au Sénégal »
« Ouattara veut nous rencontrer à Paris ».
Présente dans l’hexagone depuis le 5 novembre 2012, la forte délégation du FPI conduite par son président, Miaka Ouretto avait entamé sa série de rencontres (officielle) le 21 novembre dernier par la visite de la délégation au nouvel ambassadeur de Côte d’Ivoire à Paris, SEM Charles Gomis.
Une visite qui n’a pas manqué de réveiller quelques vieux démons.
« Pourquoi vont-ils à l’ambassade alors que nous ne reconnaissons par l’autorité de Ouattara et donc par ricochet toute autorité qui découle de cette dernière (…) Miaka a trahi la lutte (…) De toute façon il est annoncé dans le prochain gouvernement de Ouattara… », s’étaient plains, nombreux pro-Gbagbo surtout dans le rang de la galaxie patriotique ivoirienne de France. « Nous aurons l’occasion de nous expliquer lors de la rencontre avec nos compatriotes de la diaspora le 30 novembre prochain à Paris » avait coupé court, Miaka.
C’est dans cette attente de ce rendez-vous de vérité que le prof. Brunot Gnaoulé-Oupoh, 2eme secrétaire général adjoint chargé des relations avec les partis politiques et société civile avertissait la diaspora ivoirienne de la Scandinavie : « Nous comprenons votre colère quand vous nous voyez discuter avec le régime de Ouattara. Je profite de cette rencontre pour vous informer qu’il se pourrait que nous nous rendions au Sénégal après cette mission européenne. Ne soyez donc pas surpris de nous voir au Sénégal ».
C’était mardi 27 novembre 2012 à Stockholm.
Poursuivant son information, Gnaoulé-Oupoh révélera que Alassane Ouattara aurait dépêché le président Sénégalais, Macky Sall aux fins de servir de médiateur dans la crise de confiance qui a cours entre le Front Populaire Ivoirien de Laurent Gbagbo et le pouvoir de Ouattara. Cette décision aurait été prise lors du 58e Congrès de l’international Libéral le 19 octobre dernier à Abidjan.
« Il nous revient de façon récurrente que le président Ouattara souhaite rencontrer la délégation du FPI à Paris, pendant son séjour qui commencerait le 1er décembre prochain » a renchéri Michel Amani Nguessan, toujours au cours de cette même rencontre avec les Ivoiriens de suède.
De simples hypothèses ? Ou bien les choses se seraient déjà décidées depuis Abidjan, bien avant le départ de la mission du FPI en Europe ?
En tout cas, la célérité avec laquelle la délégation conduite par Miaka Ouretto a obtenu des visas avec le nombre et la qualité des personnes visées ( Un an de visa alors que tous avaient demandé un mois), ajouté à l’ouverture des portes aussi grandes avec sourire aux lèvres et une bonne écoute de Elysées, du Quai d’Orsay et de l’ Union Européenne à travers la suède, pour autant longtemps hermétiquement fermées au FPI (d’ailleurs viré de l’International socialiste-IS) laisse présager qu’il pourrait se préparer un coup dans l’air. Question : Qui tient qui ? Seul l’avenir nous le dira.
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