Le pouvoir entretient “une atmosphère de terreur” selon le FPI

AfriSCOOP— Le Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l’ancien président Laurent Gbagbo, a exigé mercredi « la libération immédiate et sans condition » de l’ex-ministre Alphonse Douati arrêté samedi, et a accusé le régime du président Alassane Ouattara d’entretenir « une atmosphère de terreur » dans le pays, rapportent des médias.

Le FPI « exige la libération immédiate et sans condition » de l’ex-ministre Alphonse Douati, secrétaire général adjoint du parti arrêté samedi, inculpé d’ « atteinte à la sûreté de l’Etat » et incarcéré mardi à Abidjan, ainsi que la libération de ses militants « enlevés », a déclaré le secrétaire général du FPI, Laurent Akoun, lors d’une conférence de presse à Abidjan.

Le gouvernement « est responsable de la disparition » de deux membres de la jeunesse du FPI lors de l’attaque au siège du parti, a poursuivi M. Akoun, accusant le régime d’entretenir « une atmosphère de terreur » et de « dérives totalitaires » dans le pays.

Samedi matin, le siège du FPI a été attaqué par des inconnus armés, qui ont blessé légèrement trois personnes et causé des dégâts matériels. Dans la nuit qui a suivi, les locaux du groupe de presse Cyclone (pro-Gbagbo) ont été vandalisés et partiellement incendiés.

« C’est le gouvernement » du président Alassane Ouattara « qui est le commanditaire de ces violences du samedi 18 août », a-t-il affirmé, dénonçant des « mesures de représailles » contre le FPI.

Le parti de M. Gbagbo a enfin invité le gouvernement à « arrêter la vague de violences qui est servie aux populations » et « engager des discussions franches avec l’opposition en générale et le FPI en particulier ».

La situation sécuritaire en Côte d’Ivoire préoccupe les populations gagnées par l’inquiétude au regard d’une escalade de la violence. Après s’être accusés mutuellement, le FPI et le RDR (Rassemblement des républicains, parti du président Alassane Ouattara) ont condamné les différentes agressions et exhorté le gouvernement à retrouver les auteurs des attaques pour les sanctionner conformément à la loi. (Avec AFP).

Commentaires Facebook