La professionnalisation de la filière bétail-viande est en marche en Côte d’Ivoire. Un séminaire de formation à l’embouche bovine se tient à cet effet depuis le mercredi 08 août dernier, dans les locaux de l’Association ivoirienne des sciences agronomiques(AISA) sis dans la commune de Yopougon. Cette formation de cinq(05) jours est d’abord destinée à 25 personnes, qui à leur tour devront transmettre les connaissances acquises à d’autres acteurs de la filière. «Il faut relancer la produc- tion nationale au lieu de continuer d’importer du bétail avec les risques que cela comporte », a expliqué le président de la Fédération Nationale de la Filière Bétail-Viande de Côte d’Ivoire(FENABVI-CI), Salif Coulibaly. Quant à Dr Seydou Sidibé, expert à l’USAID, il a indiqué que ce projet vise à augmenter le volume et la valeur du commerce des produits agricoles en Afrique de l’Ouest, car il s’agit d’assurer la production de viande de qualité pour rendre la filière plus compétitive. En marge de la rencontre, le président de la Confédération de la filière bétail et viande de l’Afrique de l’Ouest, Issiaka Sawadogo a profité de l’occasion pour se prononcer sur le prix de la viande tel que pratiqué en Côte d’Ivoire. Pour ce riche opérateur économique burkinabé, il n’y a pas lieu de s’alarmer sur le prix du kilo de la vian- de, puisqu’au Burkina Faso et au Mali, les prix sont de 1800 francs pour le kg de viande avec os et de 2000 F pour le kg de viande sans os, comme c’est le cas en Côte d’Ivoire. Ases yeux, le gouvernement a certes fait des efforts en supprimant les convoyages, mais de son avis, les prix dépendent plus de facteurs conjoncturels liés à la nourriture du bétail ainsi qu’au prix du carburant.
L’Inter
Bertrand Gueur L’Inter
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