Extradés en Côte d’Ivoire, le samedi 23 juin 2012, 41 Ivoiriens qui étaient entre les mailles de la justice libérienne, ont été conduits à la Préfecture de police au Plateau, le lendemain sous forte escorte policière. Les 41 personnes accusées d’avoir participé aux violences en Côte d’Ivoire pendant la crise postélectorale, étaient toujours détenus à la Préfecture de Police, le lundi 25 juin au moment où nous mettons sous presse. Selon des sources dignes de foi, certains d’entre eux ont été entendus par des officiers de police judiciaire. Les auditions devraient se poursuivre aujourd’hui. Pour la circonstance, la sécurité a été renforcée au niveau de la Préfecture de police. Les présumés coupables, a-t-on appris, après leur audition, seront présentés immédiatement à un juge. C’est le jeudi 21 juin dernier, que le Tribunal de Zwedru au sud-ouest du Libéria, avait autorisé l’extradition des 41 Ivoiriens arrêtés par la Mission des nations unies au Libéria (Munil) le 19 avril 2011 à la frontière ivoiro-libérienne. La décision de ce Tribunal, faut-il le souligner, a été accélérée par l’attaque meurtrière de Para à l’ouest de la Côte d’Ivoire, par des inconnus armés. Sept Casques bleus de l’Onuci, 1 soldat des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) et une dizaine de civils y avaient été massacrés.
BAMBA Idrissa
Soir Info
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