Gbagbo, Le FPI perd les pédales et parle de procès Politique

Libre Opinion

Procès De Laurent Gbagbo: Convaincu De Son Emprisonnement Certain….

Dire que Laurent Gbagbo connaitra le même sort que Charles Taylor, son compagnon de cellule, ce n’est violer aucun secret. Même au sein de son parti, les plus « gbagboiste » ne crois plus en sa libération prochaine.

Ce n’est pas le comité central de ce parti qui dira le contraire. En effet, convaincu du non retour du  » boulanger des lagunes », le comité centrale réunit ce weekend, a tenté de donner un souffle d’espoirs aux militants qui déjà baissent les bras.

« Le comité central tient à rappeler aux militants que la comparution de Laurent Gbagbo est avant tout un acte politique posé par le président Alassane Ouattara et appel les militants à la sérénité et à la mobilisation » peut-on lire dans un communiqué adressé à la presse par ce comité. Cette frilosité que le FPI a du mal a caché démontre que la sérénité a foutu le camp et que les dirigeants du parti tente de maintenir encore les quelques militants qui ne savent plus à quel saint se vouer.
A ce propos l’on se convient de la phrase d’un militant désespéré qui lançait « on a compté sur nos jeunes soldats, ils n’ont pas été à la hauteur, on a suivi les prophéties, ce n’étaient que des mensonges, nos journalistes nous mentent à longueur de journée. C’est fichu, Gbagbo a fait un aller sans retour et il faut qu’on le comprenne et avancer sans lui ». Il s’en est fallut de peu pour qu’il soit battu à sang, n’eut été la vigilance des forces de l’ordre présent pour la sécurité.
C’est fort de tous ces constats que l’actuel direction avait souhaité mettre fin à leur intérim et avoir les pleins pouvoir pour conduire le FPI. Malheureusement ils ont été incompris et combattus par les caciques du parti en exil au Ghana qui y voyaient un acte de trahison visant à les écarter pour de bon du pays et du parti.
Mais comme le dit l’adage, il n’y a pas plus aveugle que celui refuse de voir, le comité central fait fi de tous ces constats et se dit « en droit d’attendre de la CPI une décision équitable de relaxe pur et simple de Laurent Gbagbo, victime expiatoire d’un vaste complot».

De qui ? Et pourquoi ? Miaka et Akoun accusent le monde entier et espèrent que le socialiste français nouvellement élus, puisse les aider à tenter l’impossible. Oubliant du coup que c’est ce même François Hollande alors premier responsable du pari socialiste Français qui avait exclut le FPI de l’international socialiste. Miaka et Akoun ont –il également oublié le président actuel de la France disait lors de la crise postélectorale que Gbagbo sera tenu pour responsable des crimes commis et sera traité comme tel.

Si libérez Gbagbo apparait utopique, ce serait même commettre un crime contre l’humanité en osant parlez de sa libération. La cour pénal internationale qui ne peut se rendre complice d’une telle aberration l’a si bien compris que les juges se sont marrés lorsque Maitre Altit dans ses élucubrations à parler d’incompétence de cette cour. D’ailleurs à ce propos un avocat ivoirien, interrogé par un quotidien de la place disait « nous les avocats on se connait. On sait par exemple que quand un collègue n’a pas d’éléments pour défendre son clients, ils évitent les débats de fonds et essaie de chercher une faille dans la procédure c’est-à-dire la forme. Me Altit en faisant du dilatoire veut gagner du temps et maintenir l’espoir chez les militants du Fpi. Cela fait parti de leur stratégie. Je suis désolé de leur dire qu’il y’a de quoi s’inquiéter car les avocats eux même ne croit plus à la liberté de leur client. »

C’est clair la Cote d’Ivoire s’est à jamais éloignée de Laurent Gbagbo.

Qui vivra verra!

Jean Pierre Assa
Source: Lementor.net

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