Hausse des prix Dagobert Banzio, ministre du Commerce affirme qu’ “il n’en est rien…”

Nord-Sud

Le ministre du Commerce, Dagobert Banzio, s’est appesanti essentiellement sur la hausse des prix et sur la fraude à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale des consommateurs.

,«Notre argent, nos droits: consumers international (CI) lutte pour un vrai choix dans les services financiers ». tel est le thème de la Journée mondiale des consommateurs, célébrée, jeudi, au cabinet du ministère du Commerce, au Plateau. A cette occasion, le premier responsable dudit ministère, Dagobert Banzio, parlant de la hausse des prix des produits de première nécessité, a affirmé haut et fort qu’en réalité, il n’y a pas d’augmentation des coûts. Selon lui, les derniers relevés des prix, par ses services, montrent qu’au contraire, les prix ont diminué. Pour étayer ses propos, le ministre a indiqué qu’adjamé, le prix du riz de grande consommation varie de 280 frs à 400 frs contre 340 à 450 frs précédemment. Pour le ministre, la convention signée avec les commerçants stipulait que le prix du riz de grande consommation ne devrait pas dépasser 300frs. Or, c’est ce qui a cours actuellement. Sur cette qualité de riz, il avoue qu’il est difficile d’agir sur les coûts. Il reconnaît toutefois que les prix pratiqués pour le riz de luxe et semi-luxe restent élevés. Dagobert Banzio avance que pour parler de coût élevé de la vie, il faut voir les prix dans leur aspect global. Or, clame-t-il, des efforts ont été faits et il y a une nette amélioration. En tout état de cause, le ministre a annoncé que des mesures nouvelles seront prises pour que le prix d’achat des produits de grande consommation soit à la portée de tous même si la Côte d’Ivoire a opté pour le libéralisme économique. Dans ce sens, un examen minutieux des frais d’importation sera fait sur tous les produits de première nécessité. En outre, le nombre d’intermédiaires dans le secteur de la commercialisation de la viande sera réduit. En ce qui concerne le financement, Dagobert Banzio reconnait que si les commerçants éprouvent des difficultés à recevoir des prêts pour financer leurs activités, au final, le produit qu’ils commercialisent sera cher. Le ministre n’a pas omis de plancher sur la fraude qui prend des proportions inquiétantes. Selon lui, aujourd’hui, le taux de fraude est de 40%. Pis, dira le premier responsable du commerce, la fraude sur certains produits telle l’huile est à l’origine de la propagation de certaines maladies dangereuses, notamment l’insuffisance rénale. C’est pourquoi, il a appelé les associations de consommateurs et même les populations à se joindre à l’Etat pour mener la lutte contre la fraude. Les associations présentes se disent prêtes à jouer leur rôle. Cependant, elles ont déploré le manque d’assistance de l’Etat, ce qui est de nature à les rendre inefficaces.

Ahua K.

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