Le parti de Gbagbo accuse le pouvoir de l’avoir exclu des législatives

Le FPI accuse les autorités actuelles de l’exclure des prochaines législatives

Abidjan, Reçu en audience par le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte d’Ivoire, Gérard Bert Koenders, vendredi, Le Front populaire ivoirien (FPI, opposition) accuse les autorités du pays de l’exclure des prochaines élections législatives.
“Nous sommes venus signifier au Représentant spécial, la preuve qui est faite que les autorités actuelles ne veulent pas de la participation du FPI aux prochaines législatives”, a déclaré M. Miaka Oureto, président par intérim du parti de l’ex-président, Laurent Gbagbo, à la presse au siège de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) relativement à la publication de la liste des candidats jeudi.
“Nous comprenons mal qu’étant en discussions avec des gens, vous arrêtiez tout à leur insu. Cela veut dire que vous les excluez”, a ajouté le chef de la délégation du FPI.
Prenant toute la communauté nationale et internationale à témoin “que c’est l’autorité d’aujourd’hui qui ne veut pas du FPI aux élections législatives”, Miaka Ouréto a indiqué que sa formation politique en tirera tous les enseignements et “c’est tout”, a-t-il ajouté.
Le FPI a posé un ensemble de conditions, notamment la libération de leurs camarades détenus, le retour des exilés, le financement public des partis politiques, l’équilibrage du jeu électoral, avant de participer aux élections législatives du 11 décembre, rappelle-t-on.
Mercredi, la chambre d’accusation de la cour d’appel d’Abidjan a autorisé la libération à titre provisoire d’une vingtaine de personnalités proches de l’ancien pouvoir incarcérées depuis la fin de la crise postélectorale, en signe de décrispation de l’environnement politique.
Le chef de la délégation du FPI a salué ces libérations. “C’est un premier acte qui fait partie de l’une de nos requêtes et nous demandons au gouvernement de pousser les efforts un peu plus loin, afin que tous soient mis en liberté, et je pense que c’est quelque chose qui peut contribuer à décrisper la situation”, a conclu le président par intérim du FPI.
Cette rencontre est la première que le chef de l’ONUCI a eue avec le FPI depuis sa prise de fonction le 24 octobre, note-t-on.

(AIP) kp

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Le parti de Gbagbo accuse le pouvoir de l’avoir exclu des législatives

ABIDJAN (Xinhua) – Le Front populaire ivoirien ( FPI) de l’ex-président Laurent Gbagbo accuse le pouvoir en place à Abidjan de l’avoir exclu des élections législatives au lendemain de la publication de la liste des candidats pour le scrutin prévu le 11 décembre.
Vendredi 11 novembre 2011 | 19:17 UTC

“Nous sommes venus signifier au représentant spécial, la preuve qui est faite que les autorités actuelles ne veulent pas de la participation du FPI aux prochaines législatives”, a déclaré le président intérimaire du FPI, Miaka Oureto, au sortir d’une rencontre vendredi avec le chef de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), Bert Koenders.

Jeudi, la Commission électorale indépendante (CEI) a publié la liste des candidats retenus pour le scrutin en l’absence des partisans de Laurent Gbagbo qui ont posé des préalables avant toute participation aux législatives.

Au total 964 candidatures émanant de 34 formations et groupements politiques et de 439 candidats indépendants ont été enregistrées par la CEI qui en a rejeté 18.

Quatre petits partis alliés au FPI ont présenté des candidatures.

“Nous comprenons mal qu’étant en discussions avec des gens, vous arrêtiez tout à leur insu, cela veut dire que vous les excluez”, a ajouté le président intérimaire du FPI. M. Oureto a estimé qu’il fallait “prendre toute la communauté nationale et internationale à témoin pour signifier que c’est l’autorité d’aujourd’hui qui ne veut pas du FPI aux élections législatives”.

Le FPI réclame, notamment, la libération de Laurent Gbagbo et de tous les autres responsables du parti en détention, le retour des exilés, le financement public des partis politiques, l’équilibrage du jeu électoral avec la recomposition de la CEI qu’elle estime “déséquilibrée” au profit des partisans d’Alassane Ouattara.

“Sur cette base, la liste électorale a été arrêtée, le découpage a été fait sans y avoir associé le FPI à tout cela”, a déploré M. Oureto.

“Nous n’avons pas de réponses à toutes ces inquiétudes, la liste a été arrêtée et le FPI en tirera les enseignements et c’est tout”, a-t-il conclu.

Jeudi, la justice ivoirienne a accordé la liberté provisoire à 20 partisans de Laurent Gbagbo.

“C’est un premier acte qui fait partie de l’une de nos requêtes et nous demandons au gouvernement de pousser les efforts un peu plus loin afin que tous soient mis en liberté, c’est quelque chose qui peut contribuer à décrisper la situation”, a-t-il commenté.

La nouvelle Assemblée nationale sera composée de 255 députés répartis dans 205 circonscriptions électorales créées pour la législature 2011-2016.

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