“Fusillade entre les hommes de Zakaria et Wattao” le ministère de la Défense clarifie

Source: L’Intelligent d’Abidjan

Marcory zone 4 / Affaire ‘’fusillade entre les hommes de Zakaria et Wattao’’
Un commandant explique, le ministère de la Défense clarifie

Le commandant Zanga a été aperçu au domicile de Alini Marwan, ou le mercredi 10 Août 2011, des tirs ont été entendus. Joint hier, le commandant adit ne pas être concerné par ces échanges de tirs entre les éléments des FRCI, ce jour-là. Le commandant Zanga a répondu qu’il était à Marcory zone 4 ce mercredi, pour autre chose : saluer un parent. « C’est de chez lui que j’ai appris qu’il se passait quelque chose chez un opérateur économique, Alini Marwan, que des éléments des FRCI tentaient d’enlever. Dans la zone déjà, j’ai pris la décision de m’y rendre pour en savoir plus. Voici comment je me suis retrouvé sur le lieu où les tirs ont été entendus », a expliqué le Commandant. En précisant qu’avant son arrivée, les hommes de Koné Zakaria étaient déjà passés. Un peu bavard sur certaines de nos préoccupations, le Commandant Zanga a plutôt parlé d’incompréhension entre les éléments des FRCI, dans une affaire civile, qui a failli dégénérer. Au ministère de la Défense, un collaborateur du ministre délégué, Paul Koffi Koffi a minimisé l’acte des FRCI du mercredi dernier. Avant de rassurer les uns et les autres que le premier ministre, ministre de la Défense et le ministre délégué sont conscients de quelques dérapages des éléments des FRCI à Abidjan. Pour notre interlocuteur, qui n’a pas confirmé le désarment des éléments du « Commandant » Sassan au cœur de cette affaire, les récentes nominations au sein de l’armée ivoirienne, mettront fin définitivement à l’occupation illégale de certaines zones dans le District d’Abidjan par des éléments des FRCI. « Le ministre Paul Koffi Koffi était hier (mercredi) sur le plateau de la télévision nationale pour expliquer les récentes nominations au sein de l’armée. L’armée étant restructurée maintenant, elle ne se substituera plus à la police, à la gendarmerie ou à la justice. Lentement certes, mais vous constatez comme nous que les choses tendent aujourd’hui vers la normalisation. Cela ne dit pas que dans cette phase de normalisation, tous ceux qui troubleront la quiétude des populations seront caressés. Ils subiront la rigueur de la loi », a-t-il averti.

Huberson Digbeu

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