ENCADRÉ – En Côte d’Ivoire La Cour Suprême défiée et bafouée

En disant que les tribunaux ivoiriens sont incompétents à connaître du contentieux entre les actionnaires de Comium, alors que M. Dalloul a dans d’autres procédures, saisi lui-même la justice, M. Michel Herbert a tenté de ridiculiser les institutions ivoiriennes. Selon lui, on peut donc tout faire et surtout n’importe quoi en Côte d’Ivoire, à condition de signer entre particulier un petit accord, qui rend incompétente la justice ivoirienne. Pourquoi on ne décide pas que la police et la gendarmerie, sont également incompétentes ? Quand çà chauffe, Hubert Michel appelle les FRCI au secours, mais il ne veut pas que la justice vienne voir clair dans la gestion d’une société de droit ivoirien. Pourquoi Herbert Michel refuse qu’un administrateur provisoire, ou un auditeur agréé vienne faire la réédition des comptes pour établir la vérité sur les 10 milliards de F CFA de pertes qu’il déclare ? Dans une société, c’est le DG et non le PCA qui gère. Pareil à Koz-Comium. En sa qualité de 3e PCA de l’histoire, M. Diomandé n’est pas le mandataire social, ni le signataire des chèques, que seuls le DG et le Daaf peuvent signer. Ceux-ci sont nommés, avec l’appui de M. Nizzar Dalloul. Si 10 milliards de F CFA ont été détournés, il faut chercher à voir par qui et pour qui cela a été fait. La nomination de l’administrateur provisoire devrait permettre de clarifier la question. Pour le reste, M. Ouattara et le gouvernement ivoirien, s’ils sont d’avis que les associés dans une affaire, doivent s’asseoir et discuter, ne peuvent cependant pas aider Michel Herbert à défier la Cour Suprême et à déclarer la justice ivoirienne incompétente pour connaître des affaires ayant lieu dans le pays. Si c’est cela le principal argument de défense, ainsi que celui de la préservation des emplois, c’est bien faible. On ne peut pas défier la Cour Suprême pour si peu.

Charles Kouassi
L’Intelligent d’Abidjan

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