La société civile applaudit un ‘’engagement salutaire’’ de rendre justice aux victimes

L’intelligent d’Abidjan

Le Président de la République SEM Alassane Ouattara l’avait annoncé dans son adresse à la nation le 11 avril 2011. Toute la lumière sera sur toutes les tueries et exactions postélectorales. Et aucun crime ne restera impuni. Hier, à la faveur du lancement des trois jours de deuil national décrétés en mémoire de tous ceux qui sont tombés depuis le déclenchement de la crise postélectorale, le premier magistrat de la Côte d’Ivoire a réitéré son engagement à rendre justice aux victimes. Pour servir de leçons afin que Satan ne possède plus les Ivoiriens et les entraîne dans des tueries et autres pires exactions qui désacralisent la dignité humaine. « Je donne l’assurance qu’aucun crime ne restera impuni. Une commission nationale d’enquête a déjà été constituée pour poursuivre les auteurs des exactions. La commission Dialogue, Vérité et Réconciliation qui verra le jour bientôt, permettra à toute la nation de comprendre, de situer les responsabilités », a-t-il insisté. Ce énième engagement solennel du Chef de l’Etat de rendre justice aux victimes de la crise postélectorale a été très apprécié par les activistes locaux des droits humains. Pour ces derniers, ce dossier est l’un des chantiers prioritaires du processus de réconciliation nationale. D’où les vives ovations qui ont suivies les propos du président Ouattara. Des organisations féminines réunies au sein de la Cofemci-Repc du Dr Marie-Paule Kodjo et celles du Repfeco piloté par Mme Salimata Porquet en passant par les mouvements de défense des droits de l’Homme notamment le MIDH de Me Traoré Drissa, la LIDHO du Dr Kamaté André et l’APDH de Me Hervé Gouaméné aux autres réseaux d’organisations de la société civile dont La CSCI de Patrick N’Gouan et la Cosopci de Wodjofini Traoré, l’on a apprécié ces propos comme « un engagement solennel salutaire à encourager ».
M.T.T

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