Mamadou Koulibaly, Ouvrez votre bouche et la CÔTE D’IVOIRE sera guérie
Monsieur le président de l’assemblée nationale, c’est un ivoirien fatigué et meurtri par ce blocage électoral qui vous écrit. Monsieur le président, tout le monde vous connait en Côte d’Ivoire pour votre franc-parler, pour votre intégrité intellectuelle. Nous savons que vous rêvez de voir notre pays émerger le plus rapidement possible.
Vous êtes un des rares intellectuels ivoiriens qui sait encore ce qu’on appelle la vérité, l’honneur, la dignité et la défense de ses opinions.
Vous avez été un des plus virulents envers la rébellion et vous aviez raison. En 2003, à Marcoussis, vous êtes sorti précipitamment parce que vous ne vouliez pas associer votre nom à « un coup d’Etat constitutionnel de la France ». Ce sont là vos propres termes. Le peuple ivoirien est reconnaissant pour tout cela. Alors que faites-vous devant le coup d’Etat constitutionnel de monsieur Gbagbo ? Car vous savez très bien que c’est cela la vérité.
Monsieur Koulibaly, vous êtes le seul parmi les amis de Gbagbo à avoir dénoncé avec virulence la Rebfondation. Ce système qui consistait à renier ses propres valeurs pourvu qu’on puisse profiter des dessous de table.
Monsieur le président, je rêve qu’un jour vous serez en haut de l’échelle hiérarchique en Côte d’Ivoire. Oui je rêve de vous voir président de la république un jour. Vous avez le mental pour le faire et aussi la probité pour la fonction. Mais il faudra aussi l’onction du peuple. Et cette onction, c’est maintenant que vous pouvez la recevoir.
Monsieur le président, nous savons que vous ne cautionnez pas le brigandage électoral de monsieur Gbagbo. Depuis le 28 novembre 2010, vous n’avez plus parlé de Gbagbo en disant le président de la république.
Vous avez même été absent du simulacre de prestation du samedi 04 décembre 2010.
Vous avez ensuite dit qu’il fallait laisser messieurs Gbagbo et Ouattara tous deux devenir présidents. Cette proposition en soit montre bien votre dilemme. J’avais écrit un livre il y’a quelques mois « Gbagbo et/ou le gâchis ivoirien » dans lequel je parlais déjà de votre dilemme. Depuis le second tour de l’élection présidentielle, votre position est encore devenue plus délicate. C’est pourquoi, vous avez disparu de la circulation. Et pourtant…
Vous savez qu’il suffit d’une seule parole de votre part pour que la Côte d’Ivoire soit délivrée. Il vous suffit de dire la vérité pour que la jeunesse ivoirienne envahisse les rues d’Abidjan pour chasser les usurpateurs de pouvoir.
Il vous suffit de dire un mot pour que l’armée qui hésite encore, se range derrière le président élu, Alassane Ouattara.
Il vous suffit de dire la vérité, pour que tout se passe sans l’intervention de l’Ecomog.
Il suffit de votre courage intellectuel pour éviter à la Côte d’Ivoire que d’autres viennent régler nos problèmes à notre place.
En Tunisie, ils n’ont même pas eu d’élection mais parce qu’ils en avaient marre de cette situation, ils sont sortis, les hommes de paroles ont dit à l’armée : « ne tirez pas sur vos frères ». La suite, on la connait.
En Egypte, il n’y a pas eu de vote. Mais le peuple était fatigué, il s’est soulevé et l’armée a dit « vos revendications sont légitimes ». La suite on la connait.
Oui, monsieur Koulibaly, je crois sincèrement (peut-être naïvement) que vous pouvez être ce libérateur, ce catalyseur dont le peuple a besoin pour prendre ses responsabilité devant le monde entier et l’histoire.
Monsieur le président, je suis un de vos admirateurs et chaque jour que je me réveille, je rêve de voir votre déclaration dans les journaux. Votre déclaration qui reconnait SEM Alassane Ouattara comme le président de la Côte d’Ivoire. Je rêve d’entendre votre appel. Cet appel lancé à toute la jeunesse pour aller installer monsieur Ouattara au palais de la présidence. Mais les jours passent, les semaines suivent, les mois défilent et je ne vois rien venir. Monsieur Koulibaly, le train de l’histoire de notre pays est en gare, ne le laissez pas repartir sans vous. Ne restez pas du mauvais côté de l’histoire de notre pays. Votre conscience vous en voudra énormément. Si vous vous taisez comme tous les autres et que la révolution a lieu quand même, quelle sera votre place ? Que pourriez-vous promettre encore à la jeunesse ivoirienne, au peuple ivoirien qui a librement voté monsieur Alassane Ouattara ?
Vous avez été contre le coup d’état constitutionnel de la France en 2003. Et vous aviez eu raison. Il est l’heure de dire NON au coup d’état constitutionnel de monsieur Gbagbo et de son acolyte Yao Ndré.
Ne manquez pas cette occasion de rentrer dans l’histoire de notre pays.
Ne manquez pas l’appel que le peuple vous a lancé.
Ne restez pas sourd à la souffrance du peuple pour qui vous vous battez depuis déjà assez longtemps.
Ne restez dans ce bateau FPI qui veut faire couler toute la Côte d’Ivoire.
Ne jouez pas les aveugles devant les signes que le peuple vous envoie.
Ne gâchiez votre avenir et votre nom pour une cause déjà perdue.
Vous avez été toujours du côté de la vérité, ne manquez pas le virage en ce moment décisif et historique de notre jeune nation. Je rêve de vous bientôt annoncée et défendre la vérité que tout le monde connait en Côte d’Ivoire y compris monsieur Gbagbo. Cette vérité divine qui dit que monsieur Alassane Ouattara à gagné les élections présidentielles. Et par conséquent il est le président de la république de Côte d’Ivoire. Je vous en supplie, dites seulement une parole, et la Côte d’Ivoire sera délivrée, sauvée, rénovée, redynamisée, moralisée et développée.
Comme toute la jeunesse ivoirienne, je rêve que la délivrance soit pour bientôt. Et je serai heureux si ce jour là, vous étiez à nos côtés, à chanter l’Abidjanaise en cœur.
J’attends votre appel…..
Vive le peuple ivoirien, libre et souverain.
Vive la nation ivoirienne, une et indivisible
Vive SEM Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire.
Waga AGOU, Ivoirien Patriote, Ecrivain
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