Tueries et autres exactions: Gbagbo ou la promotion d’un Etat voyou

Encore des innocents tombés, avant-hier à Abobo. Quelques trois jours avant, c’est un autre jeune de cette commune d’Abidjan qui tombait sous les balles assassines des hommes armés de Laurent Gbagbo. Selon des témoins, c’est sous le couvre-feu qu’il a été extrait de son domicile par les hommes armés du président illégal et illégitime de Côte d’Ivoire, pour être froidement abattu. Ainsi, la longue liste de crimes commis sous le régime du président Gbagbo continue de s’allonger. Depuis qu’il a décidé de s’accrocher au pouvoir d’Etat, bien qu’ayant perdu l’élection présidentielle du 28 novembre au profit d’Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo et son clan ne cessent d’endeuiller de nombreuses familles ivoiriennes. Déjà plus de 300 morts et plusieurs centaines de blessés enregistrés en cette période postélectorale. Un bilan lourd, mais qui ne représente qu’une infirme partie des tueries et exactions commis durant les dix années de gestion du régime FPI. En effet, dès son arrivé au pouvoir d’Etat en octobre 2000, dans des conditions qu’ils ont jugées de «calamiteuses», Laurent Gbagbo et ses sbires se sont donnés pour mission essentielle l’instauration d’un Etat voyou. Cela s’est surtout fait ressentir au niveau de la « grande muette ». Au sein des Forces de défense et de sécurité, c’est aux milices, fondées sur la base de considérations ethno-tribales et politiques, que revenaient les plus sales besognes, notamment les assassinats et autres exactions inhumaines. Ces éléments des FDS, recrutés à la va-vite et n’ayant bénéficié d’aucune formation militaire adéquate, ont toujours foulé au pied l’esprit républicain. En Côte d’Ivoire, tous se rappellent de la bastonnade infligée 2006 au général M’Bahia et aux officiers supérieurs Bakassa Traoré et Yao Yao Jules, par des bidasses zélés de l’armée ivoirienne. Ces caporaux et soldats de première classe, manipulés par le régime, ont agi en toute impunité. Ces éléments FDS de Laurent Gbagbo, regroupés plutôt en milices, n’ont jamais hésité à dégainer, surtout quand il s’agit de faire plaisir au régime d’impunité. Pour cela, ils ont lâchement torturé et tué des hommes et des femmes. Tout simplement parce que ceux-ci ont osé réclamer plus de démocratie et de justice en Côte d’Ivoire.

DS
Le Patriote

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