Côte-d’Ivoire Chu de Yopougon – Malades, sans moyens, des enfants reçoivent le soutien d’un donateur

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Internés depuis des jours pour certains, des semaines ou des mois pour d’autres, des enfants en situation de détresse faute de soins ont reçu la visite d’un jeune ivoirien vivant en Europe, le jeudi 18 aout 2016 dans leurs chambres d’hôpital au Chu de Yopougon. Lucien Kouassi, promoteur d’une entreprise privée en France, entendait ainsi manifester sa solidarité à l’endroit des familles démunies. Il a reçu le soutien spirituel de la congrégation religieuse Maria Rosa Mystica basée à Yopougon. Dans les services de neurochirurgie et d’orthopédie pédiatrique qui ont été visités au cours de cette action de charité, des cas graves ont été montrés par l’assistante sociale du Chu.

Des enfants atteints d’hydrocéphalie, de macrocéphalie, ces maladies qui font grossir la tête du nourrisson si une intervention médicale n’est pas faite, ont eu droit à la visite guidée. En orthopédie pédiatrique, ce sont des enfants pratiquement invalides du fait de membres fracturés ou d’infection qui ont été présentés par le surveillant de cette unité de soins à l’équipe de Kouassi Lucien. Dans une autre cellule, on a découvert le jeune Willy, 16 ans, paralysé après s’être fracturé le cou en dansant au coupé-décalé.

Pour ces différents cas, Lucien Kouassi et sa structure ont fait face aux ordonnances médicales et aux examens recommandés, restés jusque-là en souffrance faute d’argent. Environ 2 millions de FCFA étaient prévus à cet effet. « Je suis touché par ce que j’ai vu. Depuis tout petit, j’ai décidé d’aider les pauvres car moi-même j’ai vu ma mère mourir pour une ordonnance de mille francs non achetée », s’est exprimé le donateur qui promet d’y revenir avec un soutien plus massif.
Cette visite aura permis à la presse de découvrir la précarité dans laquelle se trouve le Chu de Yopougon. Un hôpital de première catégorie dans notre système de santé qui manque encore d’équipements si bien que la Pisam (hôpital privé) est recommandée pour certains examens. Des locaux et appareils souvent vétustes et dégradés font partie du décor. Si le personnel est qualifié, il est souvent limité par le manque de moyens matériels.

SD à Abidjan

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