En Côte d’Ivoire 4 policiers condamnés de 3 à 6 mois de prison pour racket

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Quatre policiers ivoiriens ont été condamnés, lundi, de trois à six mois de prison par le Tribunal militaire d’Abidjan (TMA) pour violations de consigne et extorsions de fonds.

Quatre policiers ont écopé de sanctions, tandis que deux autres ont été relaxés. Serges Bahi (12 mois de prison, 50 000 d’amendes) , l’Adjudant Pierre Bleu (6 mois d’emprisonnement ferme et 50 000 FCFA d’amende), le Sergent Serges Williams Madou Akpra ( 3 mois d’emprisonnement ferme et 50 000 FCFA d’amende).

Le Sergent Armand Philippe en poste à Daloa (Centre-Ouest) a été relaxé ainsi que le Sergent Martial Brice Dayoro relaxé, avec un mois de sursis.

Ils ont été tous épinglés par des éléments de l’Unité de lutte contre le racket (ULCR), corps d’élite fort à sa création de 350 corps éléments issus des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) (91), de la Gendarmerie (86), de la police (79), de la Douane (47) et des eaux et forêts (47) installés en octobre 2011 à Abidjan par le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko .

Ils agissent au sein des corridors, en civil généralement et interviennent à la moindre défaillance de leur confrère.

« Si vous êtes à un poste faites votre travail. Il faut arrêter ce genre de comportement, le racket » a insisté le Commissaire du gouvernement Ange Kessi. «Il faut savoir que c’est fini. Arrêtez de racketter pour ne pas qu’on vous ridiculise», a-t-il poursuivi.

Le phénomène du racket coûte annuellement 350 milliards de FCFA aux caisses de l’Etat ivoirien, a révélé, récemment le Premier ministre, ministre de l’économie, des finances et du budget Daniel Kablan Duncan, promettant que la « lutte contre le racket va s’intensifier sur les principaux axes routiers que sont l’autoroute du Nord, la côtière et la dorsale de l’Est.

Par APA

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