Côte d’Ivoire – La maison de Ben Soumahoro frauduleusement mise en vente

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Il nous arrive de temps à autre de lire à la onzième ou à la quinzième page des journaux Ivoiriens des mises en garde concernant des personnages douteux et peu recommandables de notre société, elle-même en état de décomposition avancée. Ces petits articles toujours bien encadrés et illustrés de belles photographies des truands indexés, provoquent chez le lecteur des réactions diverses et partagées : la colère, l’indignation, l’étonnement, tantôt contre les auteurs des poursuites, tantôt contre les personnes incriminées, mais jamais l’indifférence. Un tel s’est enfui avec la caisse de sa société, tel comptable a détourné à son propre profit toutes les opérations financières de son Entreprise, pour ne citer que ces exemples. Ces publications ne s’expliquent en fait que par l’impuissance devant laquelle se trouvent les victimes physiques ou morales de ces malversations. La pauvre Madiara Ouattara aurait pu utiliser cette méthode pour alerter l’opinion mais elle a choisi la voie extrême, à mon avis pour deux raisons : d’abord sa déception, sa misère matérielle, son impuissance et sa révolte étaient trop profondes ; ensuite elle avait l’avantage de connaître sa cible qui n’a pas tardé à déclarer qu’elle ‘’comprenait son acte’’. Mon Dieu quelle cruauté ! L’enfant de quelqu’un, un être humain si bien fait de sa personne, se transforme en torche vivante sur le pas de votre porte en plein midi pour les raisons que vous connaissez bien et tout ce que vous trouvez à dire c’est que ‘’vous comprenez son acte’’. Madiara Ouattara aurait peut-être dû commander dans notre presse un encart avec la photo de son prestigieux bourreau ingrat… Au lieu d’un encart classique, c’est un AVERTISSEMENT que j’aimerais pouvoir donner à l’opinion nationale et singulièrement à tous les clients passés et à venir de la société immobilière en faillite SOPIM qui s’est illustrée dans tant d’opérations préjudiciables à l’Etat de Côte d’Ivoire et à ses propres clients. Mr Konan Yao Patrice, son PDG qui a bénéficié de la protection totale de Félix Houphouët Boigny et qui s’est transformé sous nos yeux en machine à gaspiller et les deniers de l’Etat et les biens immobiliers de ses clients, n’a pas encore cessé de sévir. (Le dossier SOPIM/KONAN YAO PATRICE sera forcément ouvert un jour pour que chacun mesure l’étendue des dégâts causés par ce personnage du paysage de l’ère Houphouët Boigny). En attendant, j’ai le devoir d’informer les potentielles victimes de cet individu sans foi ni loi, qui a vécu sous le parapluie de Félix Houphouët Boigny en bafouant toutes les règles de gestion et toutes les promesses de remboursement de ses emprunts auprès des sociétés financières d’ici et d’ailleurs.

C’est ainsi que Mr KONAN YAO PATRICE/ SOPIM contracte un prêt de plusieurs centaines de millions auprès de la Société Générale de Banque (SGBCI) pour réaliser une opération immobilière comprenant quinze villas et dénommée SOPIM CASCADES au deux-plateaux Vallon. J’accède sept ans plus tard à l’une de ces maisons en tant que locataire avec promesse de vente. Je paie régulièrement tous mes loyers à son Directeur General Mr Garafou jusqu’au jour où la Société Générale de Banque (SGBCI) bénéficie d’une adjudication sur le patrimoine SOPIM-CASCADES- VALLON. Une décision de justice ordonne à tous les occupants de ces villas, jugement du tribunal à l’appui, de payer désormais le loyer à la SGBCI et à la personne du Directeur des services immobiliers Mr De Muylders. Bien entendu je me soumets scrupuleusement à cet ordre du tribunal. Quelques années plus tard, la SGBCI propose ces villas à la vente directe. Je m’engage et paie ma maison cash devant Notaire. Fin de l’histoire pour tout le monde sauf pour Mr KONAN YAO PATRICE/ SOPIM qui m’a harcelé pour que la partie du loyer couverte par l’adjudication et payée à la SGBCI lui soit payée aussi. J’ai refusé de payer deux fois en m’appuyant sur la décision de justice donc sur la loi. De procès en procès, la Cour Suprême finit par débouter Mr KONAN YAO PATRICE/ SOPIM et même par radier l’affaire.

Deuxième fin de l’histoire. Pensez-vous ! Bien sûr que Mr KONAN YAO PATRICE/ SOPIM continue son indécent harcèlement judiciaire et c’est là qu’il va se surpasser. Ce n’est un secret pour personne que je suis absent de Côte d’Ivoire depuis trois ans. Tenez-vous bien : en mon absence, Mr KONAN YAO PATRICE/ SOPIM a réussi à réintroduire l’affaire au tribunal d’Abidjan après sa radiation par la Cour Suprême, et réussi à obtenir une décision de justice qu’il a signifiée sans la grosse au gardien de mon domicile pillé, vidé et vandalisé par les rebelles. Alertée par le gardien analphabète qui ne voulait pas signer l’exploit d’huissier, ma soeur, une dame de 72 ans a été molestée par la garde rapprochée de KONAN YAO PATRICE qui lui-même ne s’est pas privé de lui donner une gifle. C’est que M. KONAN YAO PATRICE pensait avoir des chances de conclure une vente de ma maison proposée à 250 millions de FCFA à un client qui ignorait tout de la situation réelle de la Villa. Ceci expliquant cela, sa grande irritation pouvait venir de la protestation de ma soeur qui a quelque peu ébranlé son assurance et éveillé l’attention du ‘’client’’ déjà présent sur les lieux du conflit au moment des faits. La vérité est que M. KONAN YAO PATRICE n’est plus le propriétaire de cette maison. La SGBCI adjudicataire me l’a vendue en 1999. Le débat est donc clos. Quiconque prendra le risque de s’engager dans l’achat de cette maison auprès de KONAN YAO PATRICE/ SOPIM perdra sa mise et passera à côté de la maison. KONAN YAO PATRICE sait parfaitement qu’il propose une arnaque. Ensuite le malotru disparaitra de la situation comme à son habitude.

Mamadou Ben Soumahoro ancien depute a l’Assemblée nationale
DE COTE D’IVOIRE En EXIL au Ghana
Ancien DG de la RTI

PS : les chiffres, les dates, les pièces et les preuves de cet article sont disponibles chez mon Notaire. J’attends que Mr. KONAN YAO PATRICE ose me faire un procès en diffamation ou même ose me répondre dans la presse pour les mettre sur la place publique et ouvrir le débat sur son histoire personnelle de prédateur de la République.

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