Adama Koné DG du Trésor « Pourquoi nous avons lancé un autre emprunt obligataire de 93 milliards »

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L’Etat de Côte d’Ivoire à travers le trésor public a lancé le 30 mai un emprunt obligataire à l’épargne dénommé TPCI 6,00% 2013-2016. Un nouvel emprunt qui s’étend jusqu’au 1er juillet. Récemment dans un entretien, le Directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique est revenu sur les raisons de cet autre emprunt lancé sur le marché de l’Uemoa. «Je dirais que cet emprunt s’inscrit dans le cadre du financement du budget de l’État. Ayez à l’esprit que le budget de l’Etat 2013 a retenu entre autres source de financement, la mobilisations des ressources 806.000.000.000 Fcfa sur le marché des capitaux » explique Adama Koné. La mobilisation des ressources est, selon lui, à la charge du trésor qui a identifié un certain nombre d’instruments, notamment les bons du Trésor, les obligations par adjudication et les emprunts obligataires. Les deux premiers instruments ont déjà été utilisés cette année et ont permis au trésor, dit-il, d’avoir des résultats satisfaisants (264 milliards obtenus sur 200 milliards recherchés). Revenant sur l’emprunt en cours, Adama Koné rappelle que la somme recherchée est de 93 milliards de Fcfa. « Les fonds qui vont être mobilisés vont servir d’une part à payer une partie de la dette intérieure et d’autre part, à financer les grands travaux d’investissement prévus au budget 2013 de l’État. Je signale que les autorités nous ont donné comme objectif en matière de gestion de ressources publiques, de faire en sorte que la dette intérieure soit payée dans un délai maximum de 90 jours et nous avons commencé à appliquer cette disposition», a indiqué le patron de la régie financière. Puis, il a ouvert une lucarne sur la dette intérieure. Selon lui les fournisseurs de l’Etat sont devenus moins audibles du fait qu’une dynamique de paiement est enclenchée depuis et qui d’ici la fin juin la dette due par l’État central (les ministères et les institutions) au titre de l’année 2012, sera totalement apurée. « En fin juin, tout ce qui est dû par l’État central sera totalement payé au titre de 2012 et nous rentrerons dans la gestion normale 2013 », précise-t-il.

L’Expression

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